dossier spécial elearning

E-learning & Blended learning

Entretien avec OUSSAMA ESMILI
Directeur général et Co-Founder, IDEO Factory

Paru vendredi 7 mai 2021 dans LA VIE éco

Pourriez-vous d’abord nous donner un petit aperçu sur IDEO Factory ?

«En 15 ans, nous avons accompagné un nombre important d’acteurs de premier plan»

IDEO Factory est une entreprise marocaine spécialisée dans le domaine du Digital Learning, créée il y a 15 ans. Nous comptons aujourd’hui une cinquantaine de collaborateurs permanents. Notre mission consiste principalement à accompagner nos clients dans la digitalisation de la formation, que ce soit à travers des contenus spécifiquement développés pour eux, c’est-à-dire sur-mesure, ou des parcours émanant de partenaires internationaux dans différents domaines.

Quel regard portez-vous sur l’évolution du e-learning au Maroc depuis début 2020 ?

Le e-learning au Maroc a connu dans son évolution plusieurs grandes étapes depuis le début des années 2000. Certaines organisations l’ont testé et adopté avec succès très tôt en tant que modalité de formation structurante, d’autres n’y voyaient que peu d’intérêt et devaient encore se laisser convaincre par la pertinence de la formation à distance. Disons que jusque-là, il était globalement confiné à la périphérie de la formation, au mieux comme modalité complémentaire du présentiel. Depuis le début 2020, la donne a évidemment changé. Encore faut-il définir ce que le terme e-learning signifie. Le e-learning est une modalité de formation essentiellement asynchrone qui suppose un travail de digitalisation d’un contenu pédagogique et la possibilité donnée à l’apprenant de suivre sa formation de façon autonome via une plateforme de e-learning. Ce n’est donc pas l’organisation d’une classe virtuelle pour remplacer le présentiel, contrairement à ce que certains peuvent penser.

Le e-learning au Maroc a connu dans son évolution plusieurs grandes étapes depuis le début des années 2000 Certaines organisations l’ont testé et adopté avec succès très tôt en tant que modalité de formation structurante, d’autres n’y voyaient que peu d’intérêt et devaient encore se laisser convaincre par la pertinence de la formation à distance.

Parmi les organisations qui ont le plus investi dans cette modalité, on peut citer avant tout le secteur public. Des administrations comme le ministère des finances, le ministère de l’agriculture ou encore de l’industrie ont été précurseurs et ont forcément eu un effet d’entraînement sur les autres. Le secteur privé est essentiellement porté par les banques qui ont commencé à digitaliser, il y a quelques années déjà, les sujets qui ont principalement trait à la Compliance. Depuis le début 2020, le mouvement de digitalisation de la formation s’accélère évidemment.

Sur ce volet, comment votre cabinet s’est-il adapté au nouveau contexte pour proposer des solutions répondant à la nouvelle demande ?

C’est un contexte très particulier pour nous comme pour l’ensemble des acteurs économiques nationaux. Il fallait garder la tête froide, si je puis dire, et se concentrer sur l’essentiel : accompagner nos clients existants à un moment où ils avaient encore plus besoin de nous. La plupart d’entre eux se sont mis à utiliser nos solutions de façon beaucoup plus intensive. Nous avons ainsi travaillé à mieux répondre à leurs attentes en offrant de nouveaux services, de nouveaux contenus et en misant encore davantage sur l’innovation. Nous avons aussi décidé très tôt de rester centrés sur notre marché, celui des entreprises et des administrations, même si nous avons été énormément sollicités par le secteur de l’éducation privée par exemple.

Par quoi se distinguent vos solutions au niveau de l’offre actuelle du marché ?

POUR LIRE L’INTEGRALITE DE L’ENTRETIEN Consultez en ligne  le dossier spécial e-learning et blended learning paru dans LA VIE éco ou téléchargez le document


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